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Si un éditeur a sa boutique, les auteurs, de leur côté, bossent dans l’atelier.

D’où l’apparente nécessité d’avoir cet endroit afin de rendre publiques les coulisses du métier. Enfin, métier… Si l’écriture est une profession, j’attends qu’on vienne me le démontrer avec des arguments solides parce que je suis pas vraiment choucard avec cette idée.

 

PAGAN PANDEMIA existe depuis le printemps 2010. Cinq ans à le trimballer sous les aisselles en quête d’un partenaire assez couillu pour le publier.

Des éditeurs, j’en ai sollicité une quarantaine (j’ai la liste), 24 n’ont jamais daigné me répondre (je vous causerai du détail un peu plus tard si ça vous intéresse) et 6 m’ont proposé un contrat d’édition à compte d’éditeur. 

En tout, j’ai signé pas plus de 2 contrats numériques avant OVNI : le premier était un branleur, le second a fait une énorme erreur de casting.

Résultat : j’ai vite lâché mes charognes pour recommencer à vivre une vie normale (boire des canons avec mes potes, manger gras et secouer madame) jusqu’à ce qu’OVNI se pointe et me propose un truc à la hauteur de ma dignité d’homme.

Y avait pas maldonne : un contrat sérieux, une édition papelard, du tourisme en grappe, un frigo plein de cannettes et des copains aussi rayés que votre serviteur.

 

Aujourd’hui, je suis beaucoup moins excité qu’il y a quelques années. J’ai signé avec l’enthousiasme d’un bulot qui fait du crawl dans une mayonnaise tiède mais le feu sacré revient peu à peu.

D’autant que l’éditeur attend le deuxième épisode de PAGAN PANDEMIA, ce qui signifie qu’il est prêt à parier sur un terme un poil plus long et ça, c’est plutôt bonnard.

Après toutes ces années d’errance, PAGAN PANDEMIA est éreinté. Il est blanchi comme un bucrane sous le soleil de Sonora, érodé comme un glacier de l’Arctique, corrodé comme une Daimler dans un bayou de Louisiane, tanné comme les paluches d’un maçon portugais. Il a traversé tout un tas de merdiers innommables, des jours sans pain, des nuits sans gnôle…

Il a de la bouteille, le lascar, il est vieux avant de naître, en somme…

Bref, ici, c’est désormais sa tanière.

Dans l’onglet FAUX TALBIN, je causerai un peu plus de son univers, ses personnages, ses nuits blanches et son avenir. Ouais, je vous ai pas dit mais PAGAN PANDEMIA est un feuilleton, y aura quelques wagons à raccrocher au Cloaque des dieux.

 

Dans L’HOMME DE LA PAMPA, il sera plus question de mon actualité d’auteur, de celle de l’éditeur, des salons, etc.

 

Dans la partie THE THREE KINGS, c’est l’endroit où je me défoulerai un poil plus : des trucs qui me gonflent et, surtout, pour rester dans le thème noir et blanc du blog, de ces connards de pandas.

 

MÊLÉCASS’ : là, c’est mon côté altruiste et amoureux transi, je causerai des auteurs que j’apprécie. Certains auront même la surprise de découvrir que je suis un homme fidèle et que je lâche pas souvent les copains, même si on jacte ensemble qu’une fois par an.

 

Pour finir, l’onglet PAPIER MANDARÈS est la partie contact : si vous avez envie de réagir à mes billets, de me poser des questions, de me draguer, de me payer un gorgeon ou tout autre chose plus sérieuse, ce sera la carrée idéale.

 

Bonne bourre !

Si pour vous, c'est bonnard d'en savoir plus, d'accéder aux liens idoines, je vous invite à cliquer sur les punaises rouges au-dessus de vous !

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